Tout savoir sur l’histoire de Ferrari

Le fondateur de la marque Ferrari : Enzo Ferrari

Enzo Ferrari, né à Modène, Italie en février 1898, est connu pour être le fondateur de Ferrari.

Son père, qui était chef d’un atelier de fabrication de poutrelles métalliques, va ouvrir un atelier d’entretien de voitures en 1900. C’est ainsi que la passion pour les voitures va naître chez Enzo Ferrari.

En 1920, il entre chez Alfa Romeo en tant que pilote de course, puis après quelques années de succès, il décide d’arrêter la course automobile, mais continue de travailler chez Alfa Romeo en tant que directeur sportif.
En 1929, il va fonder la société sportive, Scuderia Ferrari, qui sera en charge des courses et des pilotes de haut niveau d’Alfa Romeo. Dans les années 30, la grande rivale de Alfa Romeo est sans aucun doute les flèches d’argent du constructeur allemand Mercedes.

Malgré cette forte concurrence, Enzo Ferrari a réussi à obtenir quelques victoires.

En 1939, Enzo Ferrari décide de démissionner pour fonder sa propre entreprise, l’Auto Avio Costruzioni. Il construit sa première voiture de course, la Spider 815, tout de suite après afin de participer à la Mille Miglia en 1940, cependant il n’y a pas connu de succès.

La fondation de Ferrari

Après une interruption due à la Seconde Guerre mondiale, Enzo Ferrari s’installe à Maranello où il fonde son entreprise de Ferrari en 1947.

La première Ferrari, la 125 S, est conçue en cette année. Il s’agit d’une voiture de course, possédant un moteur V12, chose rare pour l’époque, qui va remporter plus de 5000 courses à travers le monde entier.

C’est ainsi que la marque Ferrari va se faire connaître dans le monde, et restera, depuis, une marque pilier des voitures de courses.

Ferrari se lance également dans la construction de voitures sportives, dont la Ferrari 166, à destination de la route et pas des courses cette fois-ci. Il s’agit pour Enzo Ferrari d’un moyen de financement supplémentaire pour ses courses automobiles.

La Ferrari est au sommet de sa renommée en tant que voitures de courses, n’ayant plus aucune concurrence en Italie. Elle devient très vite l’image même du pays à l’étranger.

Ferrari : une voiture haut de gamme

Les voitures Ferrari sont très peu produites en série. En effet, Enzo Ferrari en a fait le choix dès le départ afin de donner cet aspect de voiture de luxe à sa marque.

Cependant, dans les années 60, afin de financer ses courses automobiles très coûteuses, Ferrari se lance dans la construction de voitures de tourisme, avec la Ferrari 250 GTE, une coupé 2+2, qui sera produite en série, 900 automobiles voire plus, afin de booster les ventes. Cette GTE possède donc deux sièges à l’avant et deux sièges à l’arrière, afin d’en faire une voiture familiale et plus fonctionnelle tout en gardant son aspect de voiture sportive.

Le rachat par Fiat

La société Ferrari devenue la Società Esercizio Fabbriche Automobili e Corse (SEFAC), une société anonyme, en 1960, connaît de grandes difficultés financières.

Les dépenses en Formule 1, en GT et les concurrences qui s’accroissent de plus en plus, mettent la Ferrari à mal. Ford qui va proposer son aide à Enzo Ferrari, voit son offre être refusée, et une volonté de vengeance va apparaître. Ford prendra le dessus sur les courses automobiles, avec notamment sa fameuse Ford GT40. Ferrari continue à remporter quelques victoires, mais les difficultés financières se persistant, il va devoir vendre 50% des parts de sa société au CEO de Fiat, Gianni Agnelli.

La mort d’Enzo Ferrari : la fin de Ferrari ?

À la mort d’Enzo Ferrari en 1988, Fiat récupère 40% de parts de Ferrari en plus, comme convenu dans l’accord. Les 10% restants ont été attribués au fils d’Enzo Ferrari, Piero Ferrari.

Entre la mort du fondateur et jusqu’aux années 2000, la société Ferrari est considérée comme morte. Elle ne produit plus réellement de voitures, ses activités ayant baissé fortement.

Le groupe Fiat étant en crise financière, il a dû revendre 34% des parts au groupe Mediobanca en 2002.

En 2004, Luca Di Montezemolo, ancien assistant de Enzo Ferrari, est nommé à la tête de Ferrari par Giovanni Agnelli.

En 2006, le groupe Fiat a connu une restructuration efficace, et Sergio Marchionne a pu racheter 29% de Ferrari du groupe MedioBanca. Ses parts aujourd’hui s’élèvent à 85%. 5% appartiennent au groupe d’investissement d’Abu Dhabi, Mubadala. Quant à Piero Ferrari, il détient toujours les 10% qu’il a hérité de son père.

En 2014, Fiat Chrysler Automobiles (FCA) décide de scinder Ferrari, avec une introduction de 10 à 20% en bourse, le reste étant distribué entre actionnaires. Ce qui a été approuvé et mis en place en 2016.

Qu’en est-il aujourd’hui ?

Depuis 2003, Ferrari voit sa vente progresser et augmenter alors qu’elle connaît une période de stagnation dans les années 90 et début 2000. Cette progression va être constante chaque année, permettant à Ferrari de faire des ventes assez importantes sur le marché de l’automobile de luxe.

En 2016, Ferrari dépasse les 8000 ventes de voitures, ce qui est une première pour la marque. Et en 2019, elle dépasse les 10 000 ventes, battant à nouveau son record personnel.

Le Cavallino Rampante : l’emblème de la Ferrari

Le cheval cabré est devenu l’emblème mythique de Ferrari. Certains remontent la création de cet emblème à la rencontre en 1923 d’Enzo Ferrari avec les parents de Francesco Baracca. Baracca était un pilote d’avion et héros de la Première guerre mondiale en Italie. Il avait pour emblème un cheval noir cabré.
Suite à sa victoire sur le circuit de Savio, les parents de Baracca seraient venus rencontrer Enzo Ferrari et lui auraient conseillé d’apposer ce symbole sur ses voitures afin de lui apporter chance. Quant au fond jaune or, il fait référence à la ville natale de Ferrari.

Enzo Ferrari utilise le Cavallino Rampante à partir de 1929, sur ses modèles Alfa Romeo. Et à partir de 1947, le symbole sera utilisé pour les modèles de Scuderia Ferrari. Par la suite, il deviendra le logo de l’entreprise Ferrari prenant une forme rectangulaire.

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